Arche de Noe

Road trip Moto 2016

Sur la route du retour

Kayseri, Anatolie Centrale, le vendredi 8 Juillet,

Voilà trois nuits qu' il y a de gros orages et que le jour nous passons à travers les gouttes , sauf 30 kms en combinaison de pluie . Le seul hic , c'est qu'on passe de 39 à 13° et que les trous remplis d'eau sont plus difficiles à repérer, tant il y en a, pour anticiper les bonnes trajectoires et ne pas voiler les roues ou pire ! Par contre, les ciels d'encre sont magnifiques !

Déjà la frontière glauque à Bavra , si ce n'est le sourire d'une petite fille à qui nous avions donné un sachet de stylos et la monnaie arménienne restante . Le merci de la mère en disait long tant on touche la misère de ces bouts de territoire, de nulle part, sauf que c'est le poste frontière avec ses fonctionnaires zélés . Une fois sorti de l'Espace Européen, ce sera toujours le même décor et la même ambiance ! Bref, l'Arménie est derrière nous , ce pays de " lait et de miel" , ce pays qui nous a comblé , et c'est par carnets entiers que je pourrai dire " Papiers d'Arménie " !

Le trajet en Géorgie emprunte le "Corridor de la Mer Noire" avec pour vestiges les forteresses moyennageuses et le site troglodyte de Vardza ( la montée très très hard ! ). Les cigognes adoucissent la pauvreté des villages traversés et nous nous logeons 20kms avant la frontière turque.

Le lendemain , la sortie de Géorgie ne pose pas de problème , par contre le zèle des turcs s'est accompagné d'une fouille des bagages ! Il faut dire que la région est sous tension ! les armes lourdes sont partout présentes et les check points nombreux , c'est à dire au moins aux entrées de chaque villages ou ville , et à certains carrefours . Nous sommes les seuls à passer sans problème partout au milieu de gendarmes, policiers en tenue ou en civil et des militaires souvent tous ensemble. Les villages dans cette région du Kurdistan sont dans un dénuement absolu , comparable aux villages tibétains les plus reculés . On ose imaginer quand il fait -30° !

Pas de photos , il faut éviter les possibles ennuis tant on se sent surveillé . Nous avions hâte de rejoindre Erzurum , après une route , parfois à l'état brut,serpentant entre plusieurs cols à 2300m, et descente sur le plateau anatolien 1300m .

Aujourd'hui , une grosse journée : 650 kms pour rejoindre Kayseri, à la porte de la Cappadoce , effectués sans problème et ... les barrages de police s'estompent, la température remonte et les paysages sont moins austères . Il n'y a pas lieu d'angoisser, les gens sont très sympas, toujours prêt à aider ou de proposer un thé . Tout va bien , et vous ?

Sur la route du retour
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